La zone de police d’Anvers développe une app pour davantage de bleu en rue

Comme toute autre zone de police, la zone de police d’Anvers a pour mission de créer un milieu urbain sûr. D’un point de vue stratégique, il a été décidé il y a quelques années de miser sur « davantage de bleu en rue ». Cela se traduit entre autres par le fait que les agents passent plus de temps dans le paysage urbain. « C’est pourquoi nous avons équipé les combis comme des lieux de travail mobiles dans lesquels nos équipes d’intervention peuvent également effectuer leurs tâches administratives », explique Stijn Haemhouts, directeur adjoint ICT de la zone de police d’Anvers. À cet effet, la plateforme FOCUS et l’application qui l’accompagne ont été développées afin de mettre à la disposition des policiers en intervention toutes les données nécessaires sur une seule app (et via une requête unique) au départ de différents fichiers. « Cela peut parfois aller jusqu’à40 sources différentes », déclare Stijn Haemhouts.
Sécurité des données
Le principal défi réside ici dans la sécurité et la protection des données. Les fichiers contiennent en effet des renseignements ultra-confidentiels comme des procès-verbaux, des noms de personnes signalées, des numéros de plaque d’immatriculation, des données relatives à la criminalité, etc. Stijn Haemhouts : « Il va de soi que ces informations ne peuvent pas être consultées sans autorisation. Mais, en même temps, elles doivent être facilement accessibles pour le collègue qui se rend sur un lieu d’intervention. Dans ce cas en effet, chaque seconde compte. »
Nouvelle architecture de sécurité
Pour la refonte de la plateforme FOCUS, la zone de police d’Anvers a fait appel à l’expertise d’Orange Cyberdefense.
L’évaluation des risques a constitué un élément important de la phase de conception : Orange Cyberdefense a testé de manière approfondie l’architecture proposée en se plaçant dans le contexte du hacking éthique et a cherché à identifier les failles et menaces éventuelles que présentait encore notre système. « Ce n’est qu’après avoir reçu leurs conseils que le projet définitif a été réalisé », déclare Stijn Haemhouts. Le directeur adjoint reconnaît que, depuis la mise en service de l’architecture informatique, Orange Cyberdefense effectue aussi des tests de pénétration avec la régularité d’une horloge afin d’éprouver la vulnérabilité de la plateforme.
Pour l’architecture de sécurité en elle-même, Orange Cyberdefense a utilisé toute une série d’outils. « Nous ne pouvons naturellement pas expliquer en détail ce que nous avons mis en place, mais nous avons conçu la sécurité tout autour du périmètre de l’application, autour de l’application en elle-même et autour des utilisateurs et des end-points, avec un mélange de firewalls pour applications web, de firewalls classiques et de formations de sensibilisation à destination des utilisateurs », explique Etienne Verhasselt, Business Development Manager Application Security chez Orange Cyberdefense Belgium.
Une gestion simplifiée et beaucoup d’intérêt de la part de l’étranger
Les collaborateurs sur le terrain peuvent surtout apprécier la facilité d’utilisation accrue de la nouvelle architecture de sécurité de FOCUS. La procédure d’authentification simplifiée leur permet assurément de consulter les données plus rapidement, tout en maintenant les standards de sécurité. « Pour nos propres collaborateurs IT,l’architecture de sécurité est moins complexe et la gestion plus simple que dans la version précédente. En outre, l’architecture a été conçue de telle manière que la plateforme Focus puisse désormais évoluer et être exportée. Par exemple auprès d’autres zones de police intéressées, en Belgique et à l’étranger. Les services de police de New York et de Singapour entre autres ont déjà manifesté leur intérêt », conclut Stijn Haemhouts.
Plus d'informations sur : www.orangecyberdefense.com